jeudi 27 mars 2008

merci pour le chocolat

Toi aussi, tu nous obsèdes, tu nous tentes, tu nous réjouis depuis notre plus tendre enfance. Dans de raisonnables proportions tu t'es invité chaque jour dans nos goûters et dans des proportions plus débridées, tu terminais toutes les fêtes, tous les anniversaires... Le festin, loin de la vigilance parentale, s'est soldé parfois en de terribles représailles digestives. A chaque fête tu reprenais du panache et on te savourait avec plus de plaisir. D'année en année, on t'a choisi, plus noir, plus fin, plus corsé, plus fruité, plus amer. Tu t'es imposé, toujours plus fort et plus subtil à nos palais d'initié, tu as fait ta loi. On ne résistait plus aux effets de la théobromine et de la phényléthylamine. Alors oui nous sommes devenus dépendants, totalement dépendant de tes effets stimulants, dé-stressants, aphrodisiaques même. Loin de Noël et de Pâques, chaque jour, tu nous a appelé, et à peine tu avais fondu sur notre langue, notre cerveau te réclamait à nouveau, et comme après une chimère, tu nous as fait courir pour assouvir ton désir.

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